Le despote Pierre Nkurunziza pris en « sandwich » par l’UA et l’ONU

24664260425_efd4ac5cef_zLa liesse générale dans les milieux proches du 3e mandat, depuis la fin du 26e sommet de l’Union Africaine (UA), va être de très courte durée. La mission africaine conduite par le Président en exercice de l’UA et du Tchad, Idriss Déby Itno, arrive bientôt à Bujumbura (Burundi). Son message est clair et sans équivoque : « Mr Pierre Nkurunziza, vous devrez accepter les négociations inclusives et le déploiement de la Maprobu, les troupes africaines de maintien de la paix. » Dans la foulée de cette descente, ça sera le tour de Ban Ki-Moon de revenir au Burundi, avec le même objectif et le même message. Mais pourquoi cette double mission ? Pour ces organisations internationales, il n’y a plus aucun doute, c’est le despote Pierre Nkurunziza qui actionne les assassinats ciblés à Bujumbura et dans toutes les provinces du Burundi. Il faut donc tout faire pour le « neutraliser » à temps ! Une manière de limiter les dégâts, déjà colossaux !

Le déploiement de la Maprobu reste indispensable

Sous prétexte de combattre les fauteurs des troubles, le 3e mandat joue sur la corde ethnique. Une manière voilée de provoquer des massacres interethniques au Burundi. Et signer par coup, un nouveau génocide en Afrique, 22 ans après celui du Rwanda. Comme lors des précédentes délégations, tous ces conseils vont tomber dans les oreilles d’un sourd. En effet, le despote Pierre Nkurunziza ne pourra jamais revenir à la raison, compte tenu de toutes les atrocités commises par son équipe, depuis pratiquement son arrivée au pouvoir, en août 2005. Et son appétit démesuré pour l’argent « sale » et facile.

Pour beaucoup d’analystes politiques bien renseignés, ce 3e mandat n’est que la goutte qui a fait déborder le vase. Il trouve également sa raison d’être dans toutes ces atrocités qui ne pourront plus être impunies ! Au risque d’affronter inévitablement la Justice, le despote Pierre Nkurunziza préfère aller jusqu’aux boutistes. Tout en régnant sur une « terre brûlée,» sans aucun souci pour le calvaire qu’endure le peuple burundais, à cause justement de ce 3e mandat illégal, illégitime et terroriste ! Le 3e mandat constitue pour lui, une question de vie ou de mort !

Aujourd’hui, le déploiement de la Maprobu s’annonce ainsi, indispensable pour assainir le climat socio-politique burundais. Surtout que la Force de Défense Nationale (FDN) et la Police Nationale du Burundi (PNB) sont devenues des machines à tuer, sous les ordres criminels du despote Pierre Nkurunziza et ses « chiens de guerre. » Et chaque jour qui passe, le 3e mandat se renforce par tous les moyens. Non seulement par son terrorisme d’Etat, mais aussi, par l’armement massif de ses milices. Et les exécutions ciblées de ses opposants. Des assassinats qui prennent depuis plusieurs semaines, les allures d’un génocide savamment planifié et bien exécuté dans les laboratoires sanguinaires de ce 3e mandat illégal, illégitime et terroriste ! Ca ne sera pas donc une surprise si la délégation de l’UA quitte Bujumbura, sans aucune concession du despote Pierre Nkurunziza.

Idriss Déby Itno à la recherche de sa crédibilité

C’est ainsi que la composition de cette prochaine délégation de l’UA n’est pas du tout un fait du hasard. En effet, depuis ce 26e sommet de l’UA, le Président Idriss Déby Itno est devenu le patron de cette organisation panafricaine. Le Burundi sera son premier dossier à traiter avec diligence, pour éviter notamment un nouveau génocide sur le continent africain, sous sa présidence de l’UA. Il joue toute sa crédibilité dans la résolution, par tous les moyens, de la crise burundaise.

Quant au dirigeant équato-guinéen, il est devenu depuis l’assassinat du Guide de la Jamahiriya libyenne, le Colonel Mouammar Kadhafi, le plus grand financier de l’UA. A part ce statut inspirant son respect sur tout le continent, le Président Teodoro Obiang Nguema Basongo, c’est aussi un ami personnel du despote Pierre Nkurunziza. Il a, à maintes reprises, volé au secours du gouvernement burundais, notamment pour régler certaines factures, liées notamment aux salaires de ses fonctionnaires.

La présence du Médiateur ougandais, le Président Yoweri Kaguta Museveni, dans cette mission, a comme finalité, de donner un poids politico-diplomatique aux recommandations de l’UA, dans la suite de sa médiation dans la crise burundaise.

Et pour la première fois, Le Général Muhammadu Buhari va atterrir au Burundi, au cours de cette mission africaine. Récemment élu à la tête du Nigéria, c’est un démocrate reconnu et sage africain. Ce qui ne va pas du tout impressionner le despote Pierre Nkurunziza.

Pierre Nkurunziza joue au quitte ou double

C’est pourquoi, comme pour l’administrer un cure de cheval par cette pression diplomatique, le despote Pierre Nkurunziza devra accueillir au cours de ce mois, une autre délégation onusienne. Conduite cette fois-ci, par son Secrétaire-Général, le coréen Ban Ki-Moon. L’ONU n’a pas encore digéré son rôle complice, dans l’accomplissement du génocide rwandais de 1994. Ban Ki-Moon devra ainsi se lancer au four et au moulin, en vue de neutraliser complètement, la boulimie du pouvoir personnifiée par le despote Pierre Nkurunziza. Une manière d’éviter de justesse un autre génocide au Burundi. Au-delà de cette responsabilité morale dans le génocide rwandais, Ban Ki-Moon n’oublie pas également que les Nations-Unies sont dépositaires de l’original de l’Accord de Paix interburundais d’Arusha (Tanzanie).Le même document que le despote Pierre Nkurunziza piétine sans scrupules, depuis le 26 avril 2015 !

Une fois de plus, comme pour l’UA, la délégation onusienne va rentrer bredouille. Le despote Pierre Nkurunziza ne pourra plus reculer. Il joue au quitte ou double ! Quoi qu’il en soit, même s’il ne faut pas entièrement faire confiance à ces délégations pour enterrer définitivement ce 3e mandat illégal, illégitime et terroriste, l’espoir refait surface sur le déploiement imminent de la Maprobu.

C’est vrai que les burundais sont aujourd’hui divisés en deux catégories : ceux qui ont la corde au cou et ceux qui la coupe ! Jusqu’à présent, le despote Pierre Nkurunziza était la tête de liste de ceux qui coupaient la corde, comme dans « Le Bon, la Brute et le Truand, » un classique western de série B, sorti en 1966. Cette fois-ci, il est pris en « sandwich, » à la fois par l’UA et l’Onu. Malheureusement pour lui, aucun de ses conseillers et de ces bénis oui-oui qui l’entourent, n’aura le courage de lui montrer qu’il est désormais pris en tenaille. Et que sa vie est aussi en danger, beaucoup plus qu’hier ! Il a tout intérêt d’abandonner vite son 3e mandat, avant de se retirer de la scène politique burundaise, définitivement.

« Ces délégations ne devraient pas tolérer un autre mépris, affiché à leur égard, par le Président Pierre Nkurunziza, » selon un diplomate africain, rencontré le week-end dernier, dans un hôtel d’Addis-Abeba (Ethiopie).

Un dernier avertissement au peuple burundais

Naturellement, l’idée de la mort, c’est la meilleure des douches froides. Ca réveille. Ainsi, ces missions qui convergent vers le Burundi, sont aussi celles de la dernière chance pour le despote Pierre Nkurunziza. En effet, elles doivent savoir que s’il ne décide pas de changer son fusil d’épaule, le despote Pierre Nkurunziza aura confirmé qu’il veut tout faire pour en découdre définitivement avec les contestataires de son 3e mandat illégal, illégitime et terroriste. Il en a désormais les moyens et la volonté. Il le fait chaque jour, au vu et au su de tout le monde, depuis le 26 avril 2015, dans l’indifférence totale de la communauté internationale.

L’Onu et l’UA sont-elles disposées à assumer toutes les conséquences de cette « solution finale? » Comme elles l’ont fait au Rwanda, en 1994 ? En tout cas, ces organisations ont une obligation de résultat de faire fléchir le despote Pierre Nkurunziza pour son 3e mandat illégal, illégitime et terroriste. Sinon, le Burundi va vite prendre la vitesse de croisière dans les violences politico-ethniques, susceptibles d’enflammer également les pays voisins. Particulièrement le Rwanda et la Tanzanie, comme c’est déjà tracé dans « le Plan Nkurunziza, » aujourd’hui en exécution. L’échec de ces missions sera un avertissement au peuple burundais. Ce dernier doit comprendre désormais, qu’il est le seul responsable de son sort. Le slogan fétiche du Père de la deuxième République (1976 -1987), Son Excellence, le Colonel Jean-Baptiste Bagaza, est toujours d’actualité : « vyose bizova mu maboko yanyu. »

Un homme si puissant soit-il, ne pourra pas continuellement esclavagiser 10 millions de ses concitoyens, tout en cherchant à allumer le feu chez ses voisins ! Le despote Pierre Nkurunziza joue probablement ses dernières cartes. Dans un élan défaitiste, il se fait sourd et muet et tente de convoyer tout le monde, dans sa chute aux enfers ! Soyons tous prudents, ce pyromane n’a pas encore craché tout son feu ! Même s’il est désormais, seul contre tous !

« La Patrie ou la Mort, nous vaincrons. Malheurs à ceux qui bâillonnent le peuple ! »

Thierry Ndayishimiye

8 réflexions sur “Le despote Pierre Nkurunziza pris en « sandwich » par l’UA et l’ONU

  1. Il veut rester au pouvoir alors qu’il vient de passer 10 ans:

    A construire des stades sans équipes,
    A construire des hopitaux sans financement de médecins,
    A construire des routes qui ne durent que moins de 12 moins,
    A bruler les marchés qu’il n’a pas construit,
    A attribuer des marchés publics à des incapables,
    A pratiquer des discriminations ds les recrutements,
    A refuser aux autres Burundais le droit de s’exprimer,
    A emprisonner les journalistes,
    A bruler les médias,
    A inventer des coups d’Etat par ici,
    A faire des montages contre son propre camp par là,
    A sortir des discours à la Nation Vide de sens,
    A donner des promesses qui ne tiennent pas,
    A s’acheter des jeeps blindés pour lui et son gang,
    A fermer des entreprises qui fonctionnent,
    A pourchasser les vrais investisseurs,
    A détruire l’amitié que le Burundi avait bati des siècles et des siècles avec ses voisins de la sous région et ses pays-amis, A jouer au népotisme dans les nominations,
    A demander à sa police aux allures de milice de matter toute voix discordante qui vient sonner pr le respect de la constitution et des accords de paix signés entre les Burundais, les VRAIS.
    A diviser tous les partis politiques y compris son propre parti,
    A créer des fosses communes ds toutes les communes du pays et promettre des CVR qui n’ont jamais eu lieu

    Bref à bruler notre Burundi!

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  2. Certains peuvent soupçonner le désordre mental chez Nkuru et ses amis comme Nyab*nda, Nyamicrânes, etc. Mais ce sont tout de même des individus qui ont de la cohérence. Ils n’ont jamais oublié comment ils se firent un nom et forcèrent l’admiration du président Buyoya pour l’amener à les hisser au pouvoir. Tout cela fut accompli au moyen du meurtre de masse, aussi atroce que gratuit. Sans oublier bien entendu le viol et le pillage. Aujourd’hui comme hier, ils s’en tiennent à la même formule. Pour eux c’est celle qui a prouvé son efficacité!

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  3. Le président illégitime et illégal reste toujours « autiste ». Chers compatriotes, veuillez écarter toute illusion sur le changement du vampire « nkurumbi ». Plutôt, unissons-nous contre ces gens naïfs qui restent toujours sous son commandement et contre lui-même. N’oubliez pas que « La liberté ne se mendie pas, elle s’arrache »! wait and see !!! Les génocidaires doivent être combattus comme il se doit.

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  4. HEEEEEE, ABAHUTU BIBAGIRA NINGOGA, ARIKO ABATUTSI NABO NI ABANA BEZA KUKO BAGUMA BATUGARURA AKENGE IYO BABONYE TUGIYE KWIBAGIRA BACA BATUGARURA AKENGE TUTARIJAJARA!!!! NIHARAMBE ABATUTSI!

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