Qu’est-ce que j’ai bien pu faire au Bon Dieu pour mériter des enfants pareils ?

Tableau Turuso

Tableau de l’artiste burundais « TURUSO »

Un peu comme le vieil homme qui s’assoit et contemple ses enfants grandir, le Burundi doit certainement se poser la question « Qu’est-ce que j’ai bien pu faire au Bon Dieu pour mériter des enfants/citoyens pareils ? »

Tenez !

  • Notre Indépendance a plus de 53 ans (1962)
  • Notre Unité Nationale a plus de 24 ans (1991)
  • Notre Démocratie a ‘théoriquement ‘ 22 ans (1993)
  • Nos Accords d’Arusha ont plus de 15 ans (2000)
  • Notre Cessez le feu a maintenant plus de 12 ans (2003)
  • Le pouvoir actuel fraichement sorti des urnes a maintenant plus de 10 ans (2005)

Et pourtant……L’on reste coincé ! a

Oui ! Nous restons le 2e pays le moins avancé de la planète Terre, le mot « Burundi » représente désormais le pays qui a le plus faim au monde, le seul pays dont le mot « taux de croissance » voudra très prochainement dire taux de régression (moins 7% selon les prévisions FMI). Au moment où nos voisins passent à la vitesse supérieure avec  des méga projets 5G, un lap top par écolier, construction des infrastructures, projets corridor Nord, suppression des barrières tarifaires, etc., nous « les vaillants » Burundais (notez mon ironie), l’on reste occupé à s’entretuer, à penser comment mieux discriminer l’autre, a compter nos morts.

Oui, chaque jour nos frères et sœurs de cette patrie périssent froidement,  sans que le Burundi n’ait jamais été en guerre avec un seul pays, sans que l’on ait souffert d’une quelconque invasion, mais des milliers et milliers de morts à cause  des guéguerres civiles interminables entre nous frères Barundi ! L’on a tendance à oublier la célébré phrase en anglais « No one will get out of this alive » En effet, l’on oublie tous qu’il y a un ticket aller simple vers un cimetière, un ticket dont la date et l’heure nous reste inconnue (ca peut être demain) et qui nous verra tous enterré, oublié, et cicatrisé, comme de petits hommes sans vision, sans réalisation, sans esprit de compromis ! Et là, nos enfants aux affaires d’ici quelques années, se rappelleront hélas du proverbe : « So akwanka akuraga ivyamunaniye ! »

En tentant de comptabiliser tout ce sang qui a coulé en 1965, 1972, 1988, 1993, 1995, 2006, 2010, 2015, une question me vient alors à l’esprit : « Apres tout, qui réellement entre nous se réjouit au fond d’eux, de tous ces morts/de tout ce sang burundais qui coule ? » « Honnêtement Qui ? » Personne !   J’en reste convaincu !

Aujourd’hui je ne vais m’aventurer ni dans des chiffres, ni dans des accusations gratuites du style : tel a tort, tel a raison. J’ai décidé plutôt de me baser sur mon humble expérience en analyse politique en me référant sur les réalités et complexités ethnico-socio politiques de mon cher petit pays qu’est le Burundi.

Le document est scindé en deux chapitres. Le premier parle de la crise actuelle du 3e mandat. Celle-ci m’a servi certes de cas d’étude pour concrètement proposer (en tant que simple citoyen lambda) des voies de sortie/déblocage de cette impasse de 3e mandat.

Ensuite, le 2e chapitre a l’intention de susciter un débat, une sincère réflexion, sur ce qui a marché, ce qui a foiré, ce que nous devrions consolider ou rejeter en tant que Burundais. Dans cette partie, je m’égaye à proposer de nouvelles mesures, lois, principes qui, je pense pourront nous aider à sortir de ce gouffre dans lequel on est tous tombé depuis l’indépendance.

SUR LA CRISE ACTUELLE DU 3E MANDAT

Les voies de sortie seraient les suivantes :

–      UNE FORCE AFRICAINE NEUTRE : Des aujourd’hu, la première étape indispensable a tout avancement, est d’abord le déploiement d’urgence d’une force africaine neutre pour arrêter ces massacres quotidiens et sécuriser tous ces citoyens qui estiment n’avoir plus confiance au cocktail FDN-PNB-SNR- Il faut que le pouvoir actuel se ressaisisse et arrête le discours « nos forces sont républicaines/neutres et ont la confiance de tout le monde » Dans toute situation de conflit, l’un des belligérants ne peut en même temps jouer le rôle d’arbitre. Nkurunziza et tous les dignitaires DD ont eux-mêmes exigé et reçu sans résistance de Buyoya/Ndayizeye, une sécurité et garde rapprochée non des FAB mais sud-africaine car la requête restait entièrement légitime. Le même principe devrait naturellement être appliqué.

–      NEGOCIATIONS INTERBURUNDAISES A L’ETRANGER SOUS L’EGIDE DE L’ONU/UA/UE/EAC : Pendant que les massacres s’estompent, la deuxième étape ensuite serait d’enclencher au plus vite, des négociations inter burundaises et sincères à partir de ce mois de Novembre 2015. TOUS les vrais protagonistes et intervenants (Nkurunziza, Nyangoma, Rwasa, Nditije, Sinduhije, Rufyikiri, Busokoza, Niyombare, Nzabampema, Audifax, Radjabu, Kampayano, la societe civile dans toutes ses tendances : Mbonimpa, Pacifique, Maggy, Vital, PISC, ONELOP, OLUCOME, un représentant des Imbonerakure, un représentant des jeunes contestataires, des hommes d’Eglises, les ex présidents, les représentants des femmes, etc., ) TOUS sans exception aucune seraient invités a s’asseoir sur une même table dans une capitale africaine réputée pour son libéralisme et qui aurait le consensus de tous (Addis Ababa, Kampala, Pretoria). Pour ce, les demandes unilatérales des poursuites et extraditions des opposants/société civile seraient supprimées.

Durant ces négociations qui je l’espère ne dureraient pas plus de 2 mois, les points d’entente devraient idéalement être les suivants :

–          LE SORT DE PIERRE NKURUNZIZA : Il a eu et garde toujours un rôle trop direct dans la crise actuelle, son aventure de 3e mandat a été hélas la cause même de cette crise, et son leadership ne rassure ni les Burundais, ni la région (la vérité blesse), le garder a la tête du Burundi jusqu’aux prochaines élections serait donc catégoriquement et sans surprises, rejeté par l’autre partie. On devrait plutôt le laisser diriger par ex jusqu’au 31 Décembre 2015 (une date butoir proche serait convenue-histoire de préparer sa sortie honorable et sans poursuites). Et en retour, ici, l’opposition armée devra en retour, respecter cette décision et ne plus tenter le « difficilement réparable » mais plutôt reconnaitre son autorité durant cette période.

–          UNE TRANSITION IMPERATIVE: Certains d’entre vous sont absolument allergiques à cette option (vous les appelez « amagaburanyama adakenewe ») hélas, le partage de pouvoir est non seulement la condition sine qua none dans toute négociation, mais c’est aussi inexorablement la seule et unique voie de sortie qui puisse conduire à de nouvelles élections apaisées, puisque tous vos détracteurs et la communauté internationale, inclus un grand nombre de membres de votre parti, s’accordent sur une chose : La légalité et légitimité des dernières élections qui vous ont porté au pouvoir, laissent à désirer, une véritable mascarade sans aucun observateur !

Donc A partir du 1er Janvier 2016, une transition ne dépassant pas 24 mois débuterait sous le couple CNDD-FDD & CNARED.  Les 24 mois seraient subdivisés en 3 tranches (9+9+6):

o    La première tranche juste après Nkurunziza serait de 9 mois, dirigée par un membre du CNDD-FDD, ayant la confiance du parti pour diriger cette phase cruciale et préparer le parti à consolider son assise populaire afin de se préparer a la prochaine élection

o    La deuxième tranche de 9 autres mois serait dirigée par un membre  du CNARED (la seule opposition regroupant valablement un tas de partis anti-CNDD-FDD). Cette tranche servirait, entre autres, à rassurer ce tas d’opposants et ainsi leur permettre à….ne fut ce que s’exprimer et adhérer aux partis politiques de leur choix

Durant ces 18 mois de CNDD-FDD & CNARED (avant l’organisation des élections), plusieurs autres actions seraient réalisées par ce couplet:

–          Le désarmement impératif et sans conditions de toutes les forces négatives  et milices (rurales et urbaines) sous l’égide de la force africaine

–          La levée des sanctions de l’UE contre les 4 personnalités burundaises

–          L’intégration de certains Imbonerakure et Jeunes des mouvements contestataires au sein de la FDN, PNB et SNR (histoire de calmer les esprits avec équité)

–          Le rapatriement et réinsertion dans leurs communautés de tous les réfugiés et exilés politiques, depuis 2005.

–          La restauration de toutes les radios privées (Rema FM, Isanganiro, Bonesha, RPA et autres)

–          La dissolution et restructuration nouvelle des forces de la PNB, BSPI, API et du SNR pour les rendre professionnelles et républicaines

–          La vérification des quotas ethniques prônés par l’Accord d’Arusha dans tous les corps de défense et de sécurité

–          La réintégration de tous les déserteurs de la FDN

–          L’instauration d’une journée nationale dédiée aux martyrs de cette folie (pro et anti 3e mandat)

–          La mise au point d’un nouveau Parlement de transition consensuel regroupant tous les protagonistes qui permettra de faire passer des lois de transition nécessaires au fonctionnement du couplet CNDD-FDD & CNARED.

–          La restitution de tous les partis politiques à leurs véritables leaders : suppression de la Nyakurisation

–          La dissolution de la CENI actuelle et modification du règlement de cette commission pour rendre ses membres plus indépendants et autonomes dans leurs décisions dans le futur

–          La destitution et remplacement des membres actuels de la Cour constitutionnelle

–          L’instauration de la carte d’électeur (et d’identité) biométrique

Apres toutes ces actions louables durant les 18 mois, les 6 derniers mois de la transition restants seraient enfin dirigés par un Homme d’Eglise, un homme neutre et apolitique, connu pour son passé rassembleur ayant comme tâche principale: l’organisation des élections générales inclusives, apaisées, neutres et transparentes.

Avec la fin de cette transition, le Burundi serait enfin doté d’un  nouveau Président fraichement élu par suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans renouvelable…. une et une seule fois et grâce a des élections neutres, paisibles, transparentes et inclusives ! Nous autres les citoyens, L’on ne pourra que simplement dire : « QUE LE MEILLEUR GAGNE ! »

Dans ce 2e chapitre, je vous partage ici, les grands chantiers que ce bon nouveau président devrait, à mon avis, garder à cœur, sur base des leçons apprises dans le passé et surtout pour léguer un pays paisible, prospère et bien organisé aux générations futures:

–          Réaffirmer son engagement aux quotas des Accords d’Arusha  (ça rassure tout le monde pour le moment) et son respect à la limite de 2 mandats non renouvelables !

–          Revisiter toutes les lois qui empêchent l’indépendance de la magistrature et supprimer le système de nomination présidentielle des magistrats de haut rang (promouvoir que ceux-ci soient plutôt désignés/élus par ses pairs sur base de mérite et d’indépendance)

–          Revoir le mode d’élection des candidats présidents au sein de leurs partis- exiger la tenue des élections primaires dans chaque parti politique agréé- afin que tout candidat aspirant à la magistrature suprême soit le choix réel et honnête de tous les membres du parti

–          Revoir le mode d’élection des candidats députés : enrichir le système des listes bloquées qui ont tant divisé et donné lieu à la corruption et Nyakurisation: serait désormais parlementaire non pas celui qui est mis sur la liste par le président du parti mais le sera, celui qui sera mis sur la liste par ses pairs lors des élections. Il faut absolument arrêtera cette prérogative d’un président du parti ou un comité central/pseudo comité de sages qui décide qui devient (ou pas) tête de liste des députes, le poste de tête/second/3eme/4e de liste devrait être ouvert à tous les banywanyi du parti (sans discrimination aucune mais dans le strict respect des quotas des accords d’Arusha) et le choix reviendrait à tous les « banywanyi » du parti de se choisir dans une élection primaire, qui va les représenter dans tel ou telle province.

–          Supprimer le poste de 2e VP- Et  Garder une seule Vice-Présidence pour diminuer les dépenses étatiques

–          Limiter le nombre de Ministres a 15, les Députes a 100 et les Sénateurs a 50

–          Baisser l’âge de prétention au fauteuil présidentiel de 35 à 30 ans : Place aux jeunes !

–          Procéder à une révision générale du Code du Travail en baissant l’âge de la retraite : passer de 60 à 55 ans- ceci précipiterait la sortie des moins jeunes en laissant plus tôt la place aux jeunes désœuvrés, les jeunes représentant plus de 60% de la population

–          Instaurer le Service Civique/Militaire Obligatoire pour tous les jeunes universitaires

–          Encourager la méritocratie en distinguant clairement les postes politiques des postes techniques- les directions des sociétés étatiques et Ministères qui contribuent directement à l’image du pays et nécessitant du sang jeune (Agence de Promotion de l’Investissement, Air Burundi, Office National du Tourisme, Ministère des Finances, Ministères des Télécommunications et TIC, Ministère de l’EAC, conseillers présidentiels, et beaucoup d’autres) seraient directement confiés aux jeunes talents Burundais ethnies confondues, locaux et de la diaspora pour apprendre de leurs expériences/diversités: promotion du concept « jeune cadre dynamique et compètent »

–          Exiger le niveau d’éducation Licence au minimum pour tous les Parlementaires, Gouverneurs de Province et……tous les 129 Administrateurs Communaux !

–          Inclure dans le Code Pénal, que les discours incitant à la haine ethnique dans les medias, les réseaux sociaux, ou via tout instrument de communication au public, avec intentions propagandistes, est désormais un délit grave exemplairement punissable jusqu’à prison à vie.

–          Instaurer un organe que je pourrais nommer « Conseil Républicain » : ce conseil regrouperait exclusivement tous les anciens chefs d’état du Burundi. La présidence de ce conseil serait tournante et chacun des ex chefs d’état aurait par ex 1 année a le diriger. Ce conseil serait un organe consultatif avec un très haut rang protocolaire. Comme le disait Kaburahe dans son livret d’IWACU, nos ex leaders une fois au placard, ils ne sont hélas plus consultés pour apprendre d’eux et éviter leurs erreurs. Comme le font déjà certains pays, ce conseil garderait un certain privilège, et servirait aussi à convaincre quiconque devient président du Burundi qu’il y aura une vie après le Palais de Kiriri et ainsi apaiser les egos de certains qui seraient tentés de retourner aux affaires.

–          Réorganiser la subdivision administrative du pays en regroupant les nombreuses 18 provinces en seulement 5 Grandes Provinces :

o    La Province Fédérale du Nord avec  la ville de Ngozi comme capitale – Elle regrouperait tous les districts de Ngozi, Kayanza et Kirundo

o    La Province Fédérale du Sud avec la ville de Rumonge comme capitale- Celle-ci regrouperait tout Bururi, Makamba et Rutana

o    La Province Fédérale du Centre avec la ville de Gitega comme capitale. Elle regrouperait : Gitega, Karuzi, Mwaro et Muramvya

o    La Province Fédérale de l’Est regroupant Muyinga, Cankuzo et Ruyigi avec la ville de Cankuzo comme capitale

o    La Province Fédérale de l’Ouest regroupant : Cibitoke, Bubanza et Bujumbura Rural avec Gihanga comme capitale

o    En enfin la Mairie de Bujumbura comme capitale du pays a part.

Chacune des 5 provinces devrait alors positivement rivaliser à s’auto développer (Bujumbura ne serait plus le centre administratif, tout serait centralisé aux capitales fédérales)

Pour les rendre autonomes, chacune de ces 5 Grandes provinces serait dirigée par un Gouverneur de Province non pas nommé par le Chef d’Etat mais bel et bien élu a suffrage universel direct par la population de cette même fédération. Même chose pour le Maire de la Ville, il serait également élu, convoqué et destitué par les mêmes citadins qu’il dirige.

Place au développement ! Chaque province fédérale développerait ainsi un Plan Stratégique de développement sur base de leurs potentialités. Je m’imagine déjà le Sud se focaliser sur le tourisme du Lac par ex, le Nord se focaliser sur les services (banques, hôpitaux, écoles), l’Ouest sur la construction et transports, l’Est sur les minerais et la biodiversité, le Centre Kirimiro  sur l’agrobusiness et l’élevage modernes…..ainsi de suite, etc…..Il y aurait un boom dans seulement 10 ans ! et Piaf !

Toc Toc Toc…… Il est temps de te réveiller cher lecteur !

Oh Oui ! Tu faisais hélas un rêve !

Je te laisse critiquer et réfléchir sur cette plume !

On a du pain sur la planche !

Gir’Amahoro !

« Apprenti Pasteur »

18 réflexions sur “Qu’est-ce que j’ai bien pu faire au Bon Dieu pour mériter des enfants pareils ?

  1. L’analyse est pertinent et neutre. J’aime ça les personnes neutres. Les gouvernements actuels et passés n’ont pas réussi à gouverner ce petit pays comme il faut.
    Ce qui se passe aujourd’hui est aussi la conséquence d’une population à grande majorité paysanne, sans grande esprit critique.
    Je proposerai une élection présidentielle différente:
    Pendant au moins 2 tours, en attendant que les burundais apprennent à être de bons citoyens et à élire sur base de compétence et non les origines, la population élirait les députés seulement et ces derniers choisiraient le président. Comme cela, le président serait élu par des intellectuels qui se baseront sur son plan de développement du pays, sa vision et ses mérites.
    Sur base d’un plan d’action concret que chaque haut placé (président, les ministres, les gouverneurs, députés, ….) doit avoir fourni, il y aurait aussi un organe indépendant et autonome qui ferait les évaluations et qui recommanderait des licenciements pour les non productifs.
    Je rêve mais tout est possible si on veut

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  2. bonne réflexion, à condition que l’homme qui a conduit le pays dans le désespoir qui est nkurumbi soit d’abord écarter est puni conformement à la loi, quelques unes de tes idées peuvent être considérer .

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  3. nsagiye iciyumviro na Rose et Niyonizigiye ubu karashinze ingani ngo umuntu ashitse kubutegetsi yibe, yice hama ace arondera transition kugira ace aronka uburengazira bwokwicara muri bamyakubahwa. Et finalement turiko tujahe? uvuze ngo natwe tuje kwihora twice abatwiciye imbere yuko transition itangura càd imbere y’ikigongwe cikivunga harimo na peter nkurunziza n’abantu yishe ubu ntaziko kwica ari bibi. ishire mu kibanza cuwumanze kubura abantu 5 ou 4 uce wibaza ico womukorera nawe. kuko ndufise ubumuntu nashegenze. birababaje ibiriko biraba ariko menya umuzi w ikibazo c’iburundi? ukundahana abo ba president nico gitumwe tugera aho turi. rero mwipfuza suite logique ( transition apres 10 ans) kandi izo touchant nos enfants numva mwo procedant mubwo buryo mwari muvuze. ariko niyaba ari plus jamais ca mwogihera mumuzi naho mwari mukwiye kubashiriraho sentare ibahana uko bigenda nahandi hose agahanwa . abana bacu bakazobaho mu mahoro. ndabipfurije amahoro atwibutsa ko twese tuva amaraso twanke kwicana turi bene gihugu. non, non et non au 3 eme mandat.merci

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  4. Ariko Yezu uri mw’iza. Abarundi noja mbona bumvikanye nahora ngukunda nakare notamba kandi sinkeka kuri umwe namenya ningombwa bumvikane basangire ariko batigije inyuma abanyagihugu bo bitekerereje ariko bakitwa ibitagira ubwenge kandi aribo babakujije. Erega bamushima ivyo bakora kuko bakoreshwa na mutima mutagatifu kuko ntabitabo birirwa basoma rero karya gatererano twebwe dutanga kijwi niko dufise mukatwaka ijambo naho ni ukuduhohotera ariko tweho ntaco tuzobagira nkuko mweho iyo mutashimye ivyo twakoze muca mutwiraramwo. Imana ihezagire u Bururndi n’ababubamwo bose.

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  5. Mes chers compatriotes;
    L’apprenti-pasteur yivuze mais il a le mérite d’accoucher des idées et les mettre sur le net. Je fais quelques observations rapides.
    1.Est-ce que Nkurumbi et son oligarchie peuvent négocier? Oui mais, dans quelques années, peut-êter, bamaze kumara abantu? Il faut arrêter celà.
    2. La seule proposition qui vaille la peine est de faire venir des troupes étrangères comme observateurs de la paix civile. Contraindre Nkuru à négocier vite sa sortie, probablement l’autoriser à s’exiler car si il reste là on va s’en doute s’occuper de lui! Hahaaaa! Il a trop tué il faut le traduire à la CPI assez rapidement pendant qu’il est en exil pour lui éviter le jugement à la Khadaffi ou Sadam Hussein.
    3.Négocier un second accord d’ARUSHA rapide qui remanierait encore les forces de l’ordre qui ont failli à leur mission surtout la police et le SNR (c’est une police mais il faut bien le rappeler).
    4. Mettre en place une transition consensuelle faite de technocrates sans ambitions de pouvoir pour une période de « refondement » social et économique qui remettrait en selle les vrais partis, donnerait des gages pour un jeu démocratique en réformant le système de gestion électorale (Oublions le sinistre Pierre Claver Giswi), refonder une justice dépourvue des corrompus et incompétents avec une magistrature libre et autonome, relancer l’économie sur la base de la récupération de tous les fonds détournés ( les dossiers pendants de malversations) pour renflouer les caisses vides, etc.
    Cette transition ne devrait être ni trop courte ni trop longue, un demi mandat maximum ( 24-36 mois). Le pays est très malade il faut le dire et dix ans de pourrissement à la solde des DD c’est comme un siècle.
    5. Ramener la paix sociale passera nécessairement par l’instauration d’un conseil de surveillance de la vie publique pour tempérer les élans d’un pouvoir autocratique à venir. il faut réfléchir à une démocratie de consensus à la « SUISSE » où la dictature du nombre ne compte pas. ceci évitera de fomenter un génocide rampant comme le fait actuellement NKurumbi il tue tous mais s’en prend préférentiellement aux minorités ( Je n’élabore pas sur ceci car c’est dangereux mais il faut rassurer tout le monde).
    6. Se convaincre que la vie est possible sans NKURU ni CNDD et que ce gars ne représente ni les Bahutu ( Il en tue comme il en promeut), ni les démocrates car je ne sais pas si la démocratie l’intéresse. Seul le pouvoir et ses attributs l’intéressent.
    Allons, discutons et nous pourrons trouver des gens bien capables de redresser ce pays. Les « has-been » c’est pas mon goût mais si la majorité les ramène d’accord mais pas par la force.
    Courage mon peuple le chemin vers l’après Nkurumbi a commencer , évitons la guerre mais mettons les criminels hors d’état de nuire.

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  6. Je suis totalement contre cela. « L’intégration de certains Imbonerakure et Jeunes des mouvements contestataires au sein de la FDN, PNB et SNR (histoire de calmer les esprits avec équité) »

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  7. Merci de la réflexion!
    Si un débat sincère commence certaines de tes propositions s’y retrouveront immanquablement
    Je te souhaite de vivre assez longtemps pour me contredire.

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  8. Wouah!!! Je pense que c’est le premier article qui est un peu de sens depuis le début du conflit. Il énumère des propositions de solutions pour sortir de cette crise. A mon humble avis de MUZUNGU. Toutefois, vu la corruption qui règne dans notre pays, je pense que beaucoup de travail reste à faire dans toutes les institutions. De NOUVELLES personnes avec de vrais idées sincères, comme tu viens d »en proposer « APPRENTI PASTEUR », seraient les bien-venues.
    Et surtout, surtout, une VRAIE cellule de personnes anti-corruption, pouvant traduire en justice, toutes personnes malfaisantes et corrompues. A ce jour, cette institution est plus corrompue que toutes les autres réunies.
    Et avec ce jeu d’argent, le pays n’avancera JAMAIS. Je ne dis pas que celà n’esiste pas dans d’autres pays, même en UE, mais pas comme chez nous et à tous niveaux de la hiérarchie.

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  9. d’après toi , les négociations sont finies , il ne reste qu’à signer ton papier . mais j’y voie des lacunes : qui t’ a dis que le couple CNDD-FDD&CNARED est le seul légitime pour négocier l’avenir de toute la société burundaise ? Et d’ailleurs , ledit couple porte sur son dos les malheurs que vit aujourd’hui ma chere Patrie . ainsi , ce couple ne mérite pas ces honneurs que tu lui décore sans consulter personne, plutôt sa destination doit être Lahaye

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  10. Nta n’ico mfise novuga , aha twirirwa turahamba kugira ngo ejo mu gitondo buce dutambire abaduhekuye ???????? N’ubu naho biba tuvyibonera , dufise n’amafoto, dufise amasura, iyo CNDD- FDD, ivyayo twarabibonye, Umuntu wese ari muri CNDD – FDD, ntarekuriwe no kwicara ,aho abantu bari, bafashe igihugu kunguvu amakungu asemerera, dusaba ,Ibiganiro, baka turasa, ubu rero ni bamenye ko imicecezo ya ndani tuyizi kuva kera, bafashe igihugu kunguvu, tuzokibaka ku nguvu,

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  11. Merci Pasteur. Incabwenge zibona kure ntizibuze au Burundi. Gusa ils n’ont pas d’espace pour parler. Ariko bazoteba abe aribo bahabwa ijambo. Nuko ibipfa bizoba vyarabaye vyinshi.

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    • ewe,pasteur,uri umu apprenti nyene.wari watanguye neza,ariko umaze gushiramwo ko mujeri yotangura akaronka voie de sortie ikwiye,ugashiramwo yuko dd yobanza igatwara umwaka wundi,nukuri vyambabaje naho igihugu kiri.mujeri yishe abantu irabahejeje,imbonerakure zirirwa zirasasika abantu hirya no hino,igihugu kigeze aho umwansi agomba,hanyuma ngo batware umwaka?ntibikabe imana ivyumve,ahubwo nimukureho vuba na bwango ntidusubire nugusubira kumubona mu gihugu canke kwisi.proche serait convenue-histoire de préparer sa sortie honorable et sans poursuites). ivyugusubiramwo intara navyo,vyarivyo,ahubwo hakwiye gusubirwamwo iyo constitution iteye isibe yashizweho na bushoro {buyoya}kugira aryanishe abarundi,igahindurwa numuperesida azotorwa ,agahindura ibijanye nabashingamateka,ibijanye nubutunzi nibindi nibindi ntarinze gusubiramwoamategeko agasubirwamwo neza kugira ubwicanyi buhagarikwe burundu mu gihugu.

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  12. Icambere tutokwemera nukwo nkurunziza na cndd fdd yiwe batotwara transition ko nyabuna hoca hafatwa abo bose bakoze ubwicanyi Nkurunziza akaba no 1
    Ntawokwemera ko haba transition iciwe kutatu transition yotwagwa nuwo muri Oppotion akaba ariwe ategura amatora kurya kwa Burkinafaso
    Ikindi kitashoboka nukwo kufata imbonerakure zikaja mu nzego z umutekano ninkukwo
    boba babahereye ngo bakoze neza kuko bishe
    Abari batorotse igisoda birumvikana ngo basubizweyo kuko bahunze ubwicanyi bariko baragirigwa Mubisanzwe aho niho hama hari ingorane kuko mu Burundi inkozi y ikibi
    aho yohanwe ihabwa ICICARO ITEKA arico gituma abarundi bazokwama bicwa
    Akarorero= Nkurunziza yakoze Ihonyabwoko kuva 1994-1996 yongera acirigwa urubanza rw ugupfa ariko Arusha baramurondeye ngo bamuhembe ku bubi yaraheje kugira
    Raba namwe ivyo yakoze kuva ashitse ku Butegetsi Abahutu canke Abatutsi b Intungane
    bashobora kutwara Uburundi baruzuye Ntibasubire relo kugwa mu mutego Uwo wese yakoze mu nda Abavyeyi mu kwica Intungane nakumigwe acigwe umukenke yongere abohwe
    Ico nsavye nukwo murivyo Biganiro Abakenyezi Urwaruka botumigwa Ikindi nsavye nukwo Accord d Arusha yorabwa cane kugira les reserves zikurikizwe nkuko vyari bitegekanijwe Murizo harimwo Alternance au Sommet harimwo kandi Ikibazo c Ihonyabwoko

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  13. Merci pour cette étude riche, mais comment penser à une transition dirigé par le CNDD, leur système d’exclure toute personne qui aime son pays, qui amène des idées de développement, toute personne qui ne pense pas comme eux, jusqu’à les assassiner, je me souviens du Directeur de la jeunesse et sport, on l’a tué parce qu’il ne voulait pas donner l’argent destiné à construire un stade olympique, toute personne qui cherche à entreprendre et à créer des entreprises pour donner du travail, il faut que tu cotises, ou tu leur donnes l’argent, ils ont instauré un système de mafia comme au Sud de l’Italie, et jusqu’aujourd’hui le système empêche les habitants de faire librement leur commerce, leur entreprise. Si vous êtes du CNDD et que vous aimez votre pays, penser à changer non seulement le système, mais aussi la mentalité, voir en la personne ses capacités, mais pas sa carte du parti, le système instauré par le CNDD, a fait reculer notre pays de plusieurs années en arrière alors que le Rwanda s’envole, vous devrez même avoir honte de parler de transition, vous avez accusé les régimes antérieures, mais vous avez fait mille fois pire, je me demande si il y a une personne dans ce régime qui est vraiment un patriote, qui pense à la génération future, je me demande si le fait d’avoir vécu les guerres, les exclusions n’a pas laissé un traumatisme qui les empêche de réfléchir. Les gens avaient l’espoir d’avoir un Président Chrétien, parce qu’un chrétien pardonne, oublie, et la force du Saint Esprit l’aide à aller vers l’avant avec la paix du coeur, hélas à entendre certains discours, non seulement ils n’ont pas pardonné, mais ils cherchent la vengeance, comment imaginer créer une milice parallèle à la police après avoir vu ce qui s’est passé au Rwanda, qui pourra encore croire à ce parti, et ceux qui sont derrière eux qui les ont aidé à détruire comme les Upronistes, ils étaient là et n’ont pas dénoncé le mal, jusqu’aujourd’hui.
    La transition avec le CNDD vous voulez gagner encore le terrain pour bien entraîner une autre milice.

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